Trouver un bon locataire, solvable, rapidement

Dernière mise à jour le novembre 1st, 2022

Trouver Bon Locataire Solvable Rapidement

Être propriétaire d’un immeuble à revenu a son lot davantage. Avoir une entrée d’argent, posséder un bien qui prend de la valeur avec le temps. Cependant, si on n’engage pas un gestionnaire d’immeuble, il y a de la gestion à faire. Trouver des locataires fait partie des tâches à accomplir. Voici donc une série d’astuces pour trouver un locataire et mettre les chances de votre côté pour que celui-ci s’avère être un bon locataire et vous assurez que celui-ci paie bien.

Passer une annonce

La première étape est de passer une annonce pour afficher votre appartement à d’éventuels locataires. Il existe plusieurs sites web où il est possible de passer une annonce gratuitement ou presque et où il y a beaucoup de visiteurs. Voici une liste de ces sites web:

Facebook Marketplace

Facebook Marketplace est devenu la place où placer une petite annonce, il y a énormément de trafic et c’est facile pour les gens de vous rejoindre sur Facebook Messenger. À utiliser absolument.

Kijiji

Kijiji est encore un très gros site d’annonces classées au Québec et il y a énormément de trafic sur ce site. En plus, c’est gratuit. Le seul problème, c’est qu’il y a également beaucoup d’annonceurs. Tellement qu’habituellement en quelques heures notre annonce va être enterrée sous les autres annonces. Mon truc c’est d’y retourner tous les jours ou deux jours. Je créé simplement une nouvelle annonce où je copie-colle ma première annonce. Cependant, il faut changer un peu le texte et le titre de la 2e annonce. Sinon Kijiji détecte qu’une annonce identique a été placée et refusera la nouvelle.

Voici quelques sites web qui offrent également la possibilité de placer une annonce pour votre logement. Cependant, ces sites sont payants.

Attirer les locataires avec une bonne annonce

Pour attirer les gens, vous devez écrire une bonne annonce. Deux éléments sont essentiels pour une annonce premièrement, les photos. Mettez au moins une photo de l’immeuble vu de l’extérieur, une photo de la cuisine, du salon, de la salle de bain et une photo de la chambre des maitres. Assurez-vous que l’appartement soit propre lors des photos. Des photos de logement meublé sont plus vendeuses.

Deuxièmement, il y a le texte. Habituellement, je divise mes annonces en trois parties. Dans la première partie, je vous recommande d’écrire tout ce qui est inclus dans la location et ce qui ne l’est pas. Ça va vous éviter de recevoir des appels inutilement. Écrivez entre autres si vous incluez l’électricité, l’eau chaude, un stationnement, l’accès à la cour, meubles, bain-tourbillon, partage de votre internet WiFi et tout autre élément que vous pourriez fournir.

La deuxième partie du texte devrait servir à vendre votre propriété, votre voisinage. Mettez de l’avant les points positifs de l’appartement à louer. Est-elle située dans un quartier calme, un quartier branché avec des endroits où sortir tout près? S’il s’agit d’une construction neuve, mentionnez-le. Bref, vous savez probablement ce qui est attirant à propos de l’appartement que vous avez à louer, écrivez-le dans votre annonce.

La troisième partie mentionne ce qui n’est pas permis dans votre immeuble. Par exemple, les animaux, le tabac, si votre logement est meublé et que vous n’avez pas l’intention d’enlever les meubles, mentionnez-le. Je vous recommande également d’écrire 50$ de plus du prix réel que vous avez envie de louer et de mentionner que c’est non négociable. Presque tout le monde s’essaie à faire baisser le prix, même si c’est écrit non négociable. C’est ma façon de louer au prix que je désire vraiment, parfois même de le louer 50$ plus cher.

S’assurer de la solvabilité de son futur locataire

Afin d’éviter de tomber sur un locataire problématique, il est important de faire une petite enquête. Ça commence dès la première rencontre. De petits indices peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Si le locataire a les doigts jaunes et que vous avez un logement non-fumeur, par exemple. C’est mal parti. Les  poils d’animaux sur les vêtements sont également un signe. Si la personne vous fait bonne impression et qu’elle est intéressée par votre loyer, demandez-lui le numéro de téléphone de son employeur et de son ancien propriétaire. Prenez bien soin d’appeler l’employeur pour savoir depuis combien de temps il travail là et s’il s’agit d’un emploi stable. Le propriétaire afin de savoir de quel type de locataire il s’agit et s’il paie bien. Il s’agit du strict minimum à faire, si vous voulez trouver un locataire solvable.

Si vous êtes plus frileux et préféré être bien certain de votre coup. Il y a la CORPIQ qui offre, pour 36$, un service d’enquête complet, donc vous pourriez savoir si le candidat a déjà fait faillite. Ce service, nommé ProprioEnquête, vérifie:

  • Dossier de crédit
  • Antécédents avec la justice
  • Dossier avec la Régie du logement
  • Références d’emploi

Cependant, pour utiliser ce service, on doit être membre de la CORPIQ. Ce qui coute de 150$ à 500$ annuellement. De plus, vous devez obtenir la signature de votre future locataire pour utiliser ce service. L’enquête va vous être rapportée de 24 à 72 heures plus tard.

Si vous n’êtes pas membre de la CORPIQ, il y a également la firme Oligny-Thibodeau qui font des enquêtes de pré-location de loyer. Au coût de 34$ plus taxes, cette enquête inclue les mêmes critères que ProprioEnquête. En plus, ils contactent l’ancien propriétaire.

Saviez-vous que vous avez le droit de facturer à votre futur locataire des frais raisonnables pour faire votre enquête de crédit? En effet, vous êtes en votre droit de lui réclamer un montant d’environ 50$ afin de faire une enquête de crédit. Vous pourriez vous entendre avec celui-ci que si le résultat de l’enquête s’avère positive, vous lui créditerez ce montant au versement du premier mois de loyer. Évidemment, si vous ne recevez que très peu d’appels ou si vous n’avez que quelques semaines afin de trouver votre prochain locataire. Il est plus prudent d’assumer vous-même ce coût car certaines personnes refuseront catégoriquement de payer afin qu’on fasse une enquête sur leur côte de crédit.

Il peut être prudent de faire appel à ce type d’enquête, surtout lorsqu’on sait que chaque année, près de 11,000 cas de non-paiement de loyer sont rapportés au Tribunal Administratif du Logement.

Ne vous laissez pas décourager par ce chiffre imposant, ni par les histoires d’horreurs à propos de locataires que vous avez peut-être entendues. La très grosse majorité des locataires sont de bonne fois et les baux se déroulent bien. J’aime croire que l’humain est bien intentionné!

Sources

http://ici.radio-canada.ca/emissions/la_facture/2012-2013/exclusif.asp?idDoc=282954

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